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Eclat de miroir

17 avril 2008

Une mort

Le sang s’écoulait de la plaie de son crâne. Ses cheveux blond, imbibés du liquide pourpre, ne ressemblait plus qu’à une boule de nœuds. Elle avança de quelque pas chancelants, laissant derrière elle l’homme qui venait de lui fendre le crâne à l’aide d’un marteau, et elle s’écroula sur le bitume dur. Personne ne viendrait l’aider, elle le savait. Elle n’avais même plus la force de crier. L’homme s’approcha d’elle et lui frappa le dos de son outil. Elle sentit sa colonne se briser sous les assauts répétés de l’objet. Il lui donna un coup de pied. Le corps presque inerte de la jeune femme se retourna aussi facilement que s’il avait été aussi léger qu’une plume. Il la frappa encore, elle sentit sa cage thoracique, s’écraser sous le coup de marteau, quelque chose lui fit mal dans la poitrine, du sang lui remonta dans la gorge. Elle s’étouffa et cracha, son crâne lui faisait mal, puis plus rien. Un grand vide s’abattit. Elle ne bougeait plus, elle ne sentait plus rien. Les coups s’abattaient sans relache. Quelqu’un les vit. Il s’approcha en courant, chassant l’homme puis se pencha sur le corps maltraité. Plus de pouls, elle était morte.

Nyon, le 10 avril 2008

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9 avril 2008

Sans titre

Enlève moi une nuit d’été,
Emmène moi sous cette lune,
Dont la pâleur illumine ton visage.
Embrasse moi sous les étoiles,
Prend ma main, envolons-nous.
Parcours mon corps comme la brise,
Et aime moi comme un rêve.
Prend moi dans tes bras,
Laisse moi entendre ton cœur.
Chante moi la vie,
Écrit moi la mort,
Et apprend moi l’amour.

Nyon, le 9 avril 2008

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9 avril 2008

Embrasse moi...encore

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« Embrasse moi…encore. »

Un murmure comme une douce prière sortie de ces lèvres fines, légèrement rosées, douces. Des lèvres répondirent à la demande se plaquant contre les autres, celles-ci s’entrouvrirent, laissant passer une langue pointue, tendre, avide de découvertes sensorielles. Plus loin, sur le corps, des mains se promenaient, cherchant par tout moyen à toucher à même la peau blanche, sensible. Elles trouvèrent un passage, glissant sous le dos, caressant l’endroit où était caché les reins. Caresse tendre, contact doux. Un gémissement s’échappa d’entre les lèvres qui avait fait cette si suppliante demande, mais le bruit fût étouffer par l’autre bouche, collée, qui mordillait avec tendresse la lèvre inférieure de l’autre. L’embrassant dans un baiser brûlant de désir mais autant empli de tendresse que l’était les mains qui se baladaient partout sur le corps, laissant une empreinte chaude qui se répercutait dans le bas ventre.

C’était l’amour, le plus puissant que l’on puisse trouver, le plus doux auquel on peux accéder, le plus brûlant que l’on puisse supporter. Tout était là, sur ce lit, enlacé si tendrement que même le silence n’aurait pas osé les déranger.

Nyon, le 3 février 2008, Darky.

1 avril 2008

Danse avec la mort

Chaque jour de sa putain de vie elle pleure,
Elle veux pourtant être forte et résister,
Et chaque jour un peu plus sans le vouloir, elle meurt,
Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayer.

Elle demande à tout ceux qui l’entoure de l’aider,
Pourtant, c’est surtout se taire qu’elle sait faire,
Et sans jamais renoncer, sans jamais crier,
Elle finit par planter le couteau dans sa chair.

L’hôpital n’est pas loin et l’accueille en son sein,
Ses parents l’ont découverte baignant dans son sang,
La lame dans le ventre, le couteau dans la main,
Son désespoir était invisible, mais si grand.

Pour ce qu’elle a fait son entourage l’abandonne,
Ses si faibles bases aussi de telle sorte,
Que pour cette jeune fille le glas de la mort sonne,
Cette fois, c’est trop tard, elle sera vraiment morte.

Cette fille, si fragile encore, ne savait que faire,
Elle a vu la seule solution à ses problèmes,
Elle dansait avec la mort comme avec un frère,
On trouva presque un sourire sur son visage blême.

Les gens s’en veulent mais c’est trop tard, elle est partie,
Et loin des problèmes de sa vie, en paix, elle dort,
Et dans son désespoir c’était juste des cris,
Et elle dansait, elle danse encore avec la mort.

Nyon le 7 octobre 2007

27 mars 2008

Bienvenue

Bienvenue dans mon monde. Un monde particulier. Celui de l'écriture.

Je ne suis pas une artiste, je ne pretend pas l'être, j'aime écrire et c'est tout.
J'écris des trucs morbides et je les aime, ils ne refletent que ce que je suis.
Mais je n'écris pas seulement ça.
Entre poèmes, petits textes, petites phrases et suites de mots insignifiants.

Je m'appelle Lauriane, surnomée Darky par bon nombre de personne.
Je vais sur mes 18 ans, qui seront là en juillet.
J'habite en Suisse.

Malgrès mes 17 ans,
Je ne suis qu'une enfant.
Et comme j'ai cessé de croire,
Je ne suis qu'un éclat de miroir.

Pix : © Cris Ortega, Ici

Nine_days___Mirror_Mirror

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